Yohann, responsable de l’atelier restauration aux Ateliers DLB

Portrait de collaborateurs : Yohann est responsable de l’atelier de restauration des Ateliers DLB. C’est également lui qui s’occupe de l’intégration de l’ERP au sein de l’entreprise.

 

Quel est ton parcours ?

J’ai débuté par un CAP ébéniste, suivi d’un BP menuiserie traditionnelle.
À la sortie de l’école, j’ai débuté dans le monde du travail en tant qu’aménageur de camping-cars, puis de yachts.J’ai appris à gérer les contraintes liées à un chantier (notamment d’ergonomie et de praticité). Mon expérience dans un chantier naval m’a aussi permis de développer des compétences en management d’équipes.

J’ai ensuite évolué dans le bâtiment, toujours en tant que menuisier. Cette expérience m’a permis de rejoindre les Ateliers DLB… De toutes façons, lors de mon entretien j’ai dit que tôt ou tard, je rejoindrais cette entreprise. C’est d’ailleurs ce qui m’a permis d’être embauché !
Après deux années en tant que menuisier, j’ai intégré l’atelier de restauration pour m’occuper du chantier d’un portail de l’Élysée. Et je ne l’ai plus quitté ! Je suis maintenant responsable de cet atelier.
Un poste en constante évolution, car je m’occupe également de l’intégration de l’ERP au sein des Ateliers DLB.

Je suis la preuve qu’il n’y a pas de parcours type pour devenir restaurateur !

Comment as-tu appris le métier de restaurateur ?

C’est un métier manuel et presque artistique, dans lequel le savoir-faire a un rôle extrêmement important.J’ai beaucoup appris aux côtés des personnes qui avaient plus d’expérience que moi. La transmission du savoir-faire est cruciale. Il faut aussi être curieux et ne pas avoir peur d’aller sur le terrain, pour voir et comprendre comment les choses ont été faites.

J’ai lu beaucoup de livres aussi, pour comprendre l’histoire du métier de restaurateur.

Que préfères-tu dans ton travail ?

J’adore comprendre l’histoire des ouvrages. Les sujets anciens racontent tellement de choses !

Pour être restaurateur, il faut être curieux et aimer l’histoire.Je pense que pour comprendre comment travailler sur un ouvrage, il faut comprendre comment il a été fait. Et pour comprendre cela, il faut forcément s’intéresser à l’histoire. Cela va de pair.

On redonne vie à des ouvrages qui ont des centaines et des centaines d’années… c’est fabuleux !

Quel est le moment le plus marquant de ta carrière ?

C’est lorsque nous avons travaillé sur la Bibliothèque de Versailles. Nous devions intervenir sur une porte monumentale, datant de 1762.
C’était la première fois que cet ouvrage était déposé, et cette mission nous était confiée, aux Ateliers DLB.
La symbolique était énorme, car cette porte est liée au Traité d’Indépendance de l’Amérique !

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